Prier sans cesse

Justice – mais laquelle?

Chères lectrices, chers lecteurs

Que ce soit dans les relations sociales ou politiques, on en- tend partout des appels à plus de justice. Il devrait y avoir plus de justice sociale, plus de justice fiscale, plus de justice salariale, plus de justice entre les hommes et les femmes et quelques autres encore. Il semble que nous vivions dans un monde d’injustices. Est-ce vraiment le cas?

Il faudrait d’abord savoir ce qu’est la justice et si tout le monde l’entend de la même façon. Karl Marx, par exemple, pensait que puisque tous les êtres humains étaient égaux, tous devaient être traités de la même manière et gagner tous autant, ce qui est devenu la base du communisme. Juste dommage que, non seulement de Dieumais aussi des faiblesses de l’être humain, il n’ait pas, tenu compte dans sa théorie, ce qui a fait que certains ont eu l’impression d’être déjà un peu plus égaux et ont adouci leur sen- timent par des privilèges. Et est-ce bien de la justice, si des travail- leurs motivés et zélés reçoivent autant que des paresseux non mo- tivés? Actuellement, l’égalitarisme semble célébrer une nouvelle résurrection, surtout dans le domaine social et culturel, un néo marxisme. Le féminisme revitalisé suit également cet état d’esprit et empêche, par ses formes parfois bizarres, de prendre au sérieux les injustices réelles.

Et où en sommes-nous personnellement quant à la question de la justice? Est-ce que j’obéis à la justice de l’esprit du temps, à ma propre justice personnelle – c’est-à-dire toutes les expériences que j’ai vécues et les jugements que j’ai portés sur elles – ou à la justice de Dieu, qui est à la hauteur de son intention et de son jugement?

Dans la parabole des vigne- rons, Dieu met à disposition un test révélateur qui me permet d’examiner mon état d’esprit et de voir selon quelle justice mon GPS spirituel est calibré. Ain- si, en politique aussi, retirons d’abord le vêtement de la jus- tice personnelle avant de revêtir la cuirasse de Sa justice!

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