Du Palais Fédéral
Pour l’UDF au Conseil national : Andreas Gafner et Erich Vontobel
Sur cette page, vous trouvez les portraits de nos membres mandataires, leurs interventions et prises de paroles dans les sessions …
Membre des commissions pour la science, l’éducation et la culture
- Année de naissance : 1971
- Marié à Kathrin, père de 3 filles adultes
- Domicile : 3765 Oberwil im Simmental / BE
- Exploitant agricole à Oberwil depuis 1997
- Exerce, à temps partiel, le rôle d’inspecteur dans l’agriculture depuis plus de 20 ans
- Membre actif du FMG à Oberwil
- 2005 – 2016 Maire d’Oberwil
Conseiller national, élu le 20.10.2019
Depuis décembre 2019, Andreas Gafner, agriculteur né en 1971, dans le canton de Berne, représente l’Union démocratique fédérale (UDF) au Conseil national.
- Année de naissance : 1959
- Marié, père de 3 filles adultes
- Domicile : 8633 Wolfhausen
- Employeuer: Siemens Industry Software GmbH – Schweiz, 8047 Zürich
- Membre actif du Freie Evangelische Gemeinde (FEG) Bubikon
- Conseil Cantonal depuis 2012
- Page web: www.erichvontobel.ch/
Conseiller national, élu le 22.10.2023
Depuis décembre 2023, Erich Vontobel, Chef/fe de projet IT né en 1959, dans le canton de Zurich, représente l’Union démocratique fédérale (UDF) au Conseil national.
L’UDF est efficace: Dépôt d’une motion
largement soutenue pour la promotion
de la famille
Le 26 septembre 2024, le conseiller national UDF Andreas Gafner a déposé une motion cosignée par 36 parlementaires de l’UDF, du PEV, du centre et de l’UDC. L’intervention charge le Conseil fédéral de créer une base légale afin que les parents qui gardent eux-mêmes leurs enfants bénéficient d’une déduction fiscale pour la garde de leurs enfants au moins aussi élevée que celle accordée aux parents qui font garder leurs enfants par des tiers.
Andreas Gafner, conseiller national UDF BE / impulsion no.5 – novembre 2025
Depuis 2023, les parents peuvent déduire de l’impôt fédéral direct jusqu’à 25’000 francs par enfant pour les frais de garde externes. Contrairement à certains cantons, il n’existe, au niveau fédéral, aucune déduction pour les parents qui gardent euxmêmes leurs enfants. Il s’agit d’une inégalité de traitement inadaptée à laquelle il convient de remédier, conformément à la maxime appliquée par la Confédération, qui consiste à traiter et à promouvoir de la même manière les différents modèles familiaux.
Alors que la Suisse s’achemine vers une catastrophe démographique – vérifiable sur la base de toutes les données statistiques disponibles – il est dans l’intérêt immédiat du pays de prendre des mesures pour soutenir de manière tangible les familles qui constituent le noyau de notre société. Selon l’OfÏce fédéral de la statistique (OFS), il n’y a jamais eu aussi peu de naissances en Suisse qu’en 2023 avec 80’024 naissances, la Confédération enregistre un recul de 2,8% par rapport à l’année précédente. Le taux de fécondité était en 2023 de 1,33 enfant par femme, un chiffre inquiétant.
Notre proposition contribue à créer un climat dans lequel les familles avec enfants sont financièrement soulagées, sans augmenter les dépenses publiques. Les pertes fiscales qui en découlent sont supportables, car une augmentation du taux de natalité rendue possible par l’allègement des charges familiales se répercutera positivement sur les recettes fiscales de la Confédération.
Prions pour que cette importante motion obtienne une majorité au Conseil national et au Conseil des États! ●
Rapport de la session d’été 2023
Comme toujours, l’ordre du jour de la session d’été du Parlement était très chargé.
Celui de l’aménagement du territoire était spécialement riche en discussions.
Andreas Gafner, conseiller national UDF BE
Standpunkt no. 7/8 – juillet/août 2023, traduit par M. Kronauer
Contre-projet à l’initiative pour le paysage
Les idées sur l’orientation future de l’aménagement du territoire ne pourraient presque pas être plus différentes au Parlement – ce qui promettait un débat passionnant. Au deuxième essai, le Conseil national a clairement adopté la loi révisée sur l’aménagement du territoire. Les deux Chambres ont décidé de faire de cette modification de loi un contre-projet indirect à l’initiative populaire “Contre le bétonnage de notre paysage (initiative pour le paysage)”.
L’initiative dite “Paysage” veut inscrire dans la Constitution la séparation des zones constructibles et des zones non constructibles. La pièce maîtresse de la révision de la loi est un objectif de stabilisation. Les cantons doivent définir dans leur plan directeur comment ils entendent stabiliser le nombre de bâtiments et l’étendue de l’imperméabilisation en dehors de la zone à bâtir. Ils doivent faire régulièrement rapport à la Confédération et procéder à des adaptations si nécessaire. Les cantons peuvent désormais réglementer les exceptions de construction en dehors des zones à bâtir.
Cette compétence des cantons permet de trouver des solutions sur mesure. Pour que les bâtiments qui ne sont plus utilisés disparaissent du paysage, les Conseils veulent mettre en place des incitations. Désormais, les cantons devront, sous certaines conditions, verser des primes de démolition pour de tels bâtiments et installations qui ne sont plus utilisés. Le Conseil national a précisé à ce sujet que le bâtiment doit avoir été construit légalement. Si 1’000 à 2’000 constructions étaient démolies chaque année et que la prime se situait entre 20’000 et 30’000 francs, il faudrait compter avec des coûts annuels de 21 à 66 millions de francs pour les cantons.
Engagement pour une mise en œuvre acceptable
Le Conseil national veut autoriser les utilisations non liées à un site en dehors des zones à bâtir – en faveur du développement économique – uniquement dans les régions de montagne. Le Conseil fédéral et le Conseil des États veulent en inverse l’autoriser partout dans le pays. Les deux Chambres veulent qu’en contrepartie, des conditions soient appliquées, par exemple des mesures de compensation et d’équilibrage.
En outre, une courte majorité veut autoriser, sous certaines conditions, la démolition, la reconstruction et l’extension de l’exploitation d’établissements d’hébergement en dehors des zones à bâtir. Cela ne devrait toutefois pas s’appliquer aux restaurants. Le Conseil des Etats voulait en contraire donner cette possibilité à tous les établissements de restauration. Enfin, le Conseil national veut redéfinir le droit au rétablissement de l’état légal pour les utilisations non autorisées en dehors des zones à bâtir.
Celui-ci devrait se défaire au plus tard après 30 ans. Une courte majorité de la commission de l’environnement a proposé de mieux utiliser les maisons existantes et d’y intégrer des logements supplémentaires tout en préservant l’aspect extérieur. Cette proposition coïncidait également avec l’avis du Conseil fédéral.
Le conseiller fédéral en matière d’environnement Albert Rösti a argumenté de bon cœur en faveur de cette solution qui, de mon point de vue, aurait offert des perspectives et une marge de manœuvre supplémentaire à notre région à habitat dispersé. Malheureusement, cette proposition a été rejetée. Les divergences retournent au Conseil des Etats.
Adoption de ma motion
Ma motion 21.3770 a enfin été soumise au vote.
Elle demande une procédure de notification pour les fortifiants et les produits phytosanitaires à base de produits naturels, à la manière des procédures de notification en Allemagne et en France. Une procédure spécifique doit être mise en place pour que ce potentiel soit mieux exploité.
Malgré la position négative du Conseil fédéral, le Conseil national a adopté la motion sans opposition, ce qui m’a bien sûr fait très plaisir. La motion va maintenant passer au Conseil des Etats.
Mes trois premières années dans la Berne fédérale…
Andreas Gafner, article dan impulsion no. 6 – décembre 2022
.. ont passé très vite. Lorsque je me remémore ma première ses- sion, je ne peux m’empêcher de sourire. En tant que campagnard, j’ai pris le train pour Berne en compagnie de ma femme et de notre fille aînée et j’aurais sans doute eu du mal à trouver le Palais fédéral sans mon escorte.
L’année 2019 s’est alors achevée, pleine d’impressions et riche d’innombrables rencontres. J’ai été bien accueilli au sein du groupe parlementaire UDC et je peux également dire que j’ai trouvé de très bons collègues en qui je peux également avoir confi ance. Je tiens à mentionner en particulier Erich von Siebenthal qui a facilité mes débuts dans de nombreux domaines et m’a également transmis de nombreux contacts. Il est déjà presque devenu un grand frère pour moi. Malheureusement, après 16 ans de mandat, Erich ne se représentera pas en 2023 et prendra une retraite active.
Les encouragements me donnent de l’énergie
Je constate pour ma part que je peux mieux m’épanouir et m’investir dans un petit groupe qu’en séance plénière. Jusqu’à présent, j’ai déposé environ 40 interventions. Une bonne moitié d’entre elles étaient des questions simples à l’heure des questions.
Pour moi, la très bonne colla- boration avec tous les organes de l’UDF est essentielle. Je re- çois aussi souvent des encouragements venant du peuple, qui me donnent de l’énergie. Le verset de Josué 1.9, «Prends courage et sois intrépide, car moi, le Seigneur, je suis avec toi, où que tu sois», m’a déjà encouragé à maintes reprises.
Je suis pleinement motivé pour aborder ma quatrième année au Conseil national et je me réjouis d’une année électorale passion- nante en 2023. Je suis heureux de savoir que je ne serai alors probablement plus le seul représentant de l’UDF à Berne. Que Dieu bénisse notre parti, qu’il guide, protège et préserve notre pays.
Félicitations aux nouveaux conseillers fédéraux!
Albert Rösti (UDC) et Elisabeth Baume-Schneider (PS) ont été élus au Conseil fédéral le 7 décembre par l’Assemblée fédérale. Rösti a conclu son impressionnant discours d’investiture comme suit: «Guidé par le credo de notre Confédération ‘Un pour tous. Tous pour un’, avec Dieu devant les yeux, c’est avec un grand respect, mais aussi avec une grande joie et un grand désir d’agir que j’accepte avec plaisir mon élection au Conseil fédéral. Grazia fich». L’UDF félicite chaleureusement les nouveaux élus et leur souhaite beaucoup de force, d’humilité et de persévérance dans leurs fonctions à responsabilité.
impulsion no. 6 – décembre 2022
Rapport venant de Berne
impulsion no. 6 – décembre 2021 – Conseiller national Andreas Gafner
Andy Gafner, conseiller national UDF, revient sur une session parlementaire riche en événements, au cours de laquelle des décisions importantes ont été prises.
Comme le veut la tradition, la session d’hiver débute par l’élection du nouveau président du Conseil national. Cette année, c’est Irene Kälin (Verts AG) qui a été élue présidente et qui sera donc la «plus haute personnalité suisse» l’année prochaine. Elle succède à Andreas Aebi (UDC BE), auquel je souhaite consacrer ici quelques lignes.
Res Aebi: un président rassembleur
Res Aebi, comme on l’appelle au Palais fédéral, a joué un rôle fédérateur au cours de son année de présidence. Par sa nature gagnante, il a sensiblement favorisé les échanges entre la campagne et la ville. Il a organisé l’échange d’écoliers de la campagne vers la ville et de la ville vers la campagne – un facteur important pour créer une confiance et une compréhension mutuelles. Res Aebi a montré les régions rurales de la Suisse à des diplomates, sur quoi il ne purent qu’être surpris, «cela ils ne l’auraient encore jamais vu»! Lors de ses voyages à l’étranger, il s’est entretenu dans diverses régions en crise avec des personnes directement concernées, mais aussi avec des coresponsables. Ainsi Aebi, en tant qu’homme d’État, pouvait pleinement convaincre. En tant que collègue professionnel, j’ai tout de même eu quelques privilèges l’année dernière. Res m’a permis de faire des rencontres intéressantes et nous avons souvent eu de bons échanges au «Bärgburä Kafi» avec Erich von Siebenthal. Un grand merci, cher Res, pour ton formidable travail en faveur de notre beau pays!
Budget 2022: Constamment de nouvelles dépenses …
Le budget 2022 était et reste «un vrai casse-tête». D’une part au niveau des débats, d’autre part au niveau des sommes en jeu. Avec des dépenses de l’ordre de 80 milliards de francs, cette somme est environ trois fois plus élevée qu’en 1990. Il est d’ailleurs étonnant que les recettes aient augmenté dans la même proportion. La commission consultative des finances s’est penchée au préalable de manière intensive sur les détails et notre délégation a déposé quelques motions pour réduire quelque peu le déficit. Malheureusement, la réalité parlementaire actuelle est telle que lorsque le Conseil fédéral calcule les dépenses, les montants sont encore augmentés par la majorité de la commission. Ainsi, la minorité consciente des coûts n’a souvent d’autre choix que de s’en tenir au moins à la version du Conseil fédéral. Mais ainsi, nous n’avons encore rien économisé…
… et peu de discipline en matière de dépenses
Il est déconcertant de constater que le Parlement actuel augmente les montants à sa guise, comme si tout était finançable. Ainsi, des dépenses supplémentaires de l’ordre de 300 millions de francs ont été décidées dans le budget actuel. Le budget dans son ensemble prévoit un déficit d’environ deux milliards de francs. Afin de respecter le frein à l’endettement, le Parlement a eu recours à un «tour de passe-passe»: Par un stratagème, il a fait passer les aides Covid de 215 millions aux transports publics et les 57,5 millions de francs pour l’achat de médicaments et de prestations de vaccination sur le compte des dépenses extraordinaires. Je constate que notre Parlement n’a pas pour objectif d’adopter un budget équilibré. Il semble plutôt que la devise soit : «Tout est possible, nous pouvons nous le permettre».
Je constate également que les motions relatives aux coupes ont été présentées exclusivement par notre fraction. Heureusement, nous avons un ministre des finances éminent, qui grâce à sa grande compétence professionnelle et à sa connaissance approfondie des dossiers sait convaincre et fait du très bon travail. Un grand merci à Ueli Maurer!
Réforme gouvernementale
Le Conseil national a approuvé la motion de Nadine Masshardt (PS BE) d’augmenter le nombre de membres du Conseil fédéral de 7 à 9. Notre fraction a voté contre cette proposition de réforme, car elle ne rendrait pas le gouvernement plus efficace, mais seulement plus coûteux. La proposition va maintenant être soumise au Conseil des États, où cette demande n’aura probablement pas beaucoup de chances d’obtenir une majorité.
Une lettre inquiète de Berne
A l’approche de la session d’automne, le certificat Covid adopté par le Conseil fédéral a fait l’objet de nombreuses discussions. Je voudrais commenter ci-dessous certains des principaux points de la session.
Covid-19: Le Conseil fédéral rompt sa promesse
Avec la modification de la loi Covid, le Parlement a jeté les bases du certificat Covid. Les mesures Covid frappent durement l’économie et le commerce. Les objectifs annuels pour 2022 – prospérité, cohésion nationale, sécurité – sont partiellement en contradiction avec la politique actuelle du Conseil fédéral.
Le certificat Covid est une invention méprisante pour les êtres humains, qui favorise la société à deux classes. Si l’on analyse sobrement les chiffres et qu’on les met en parallèle, il n’y a tout simplement aucune raison de prendre des mesures aussi drastiques. Qui peut encore faire confiance à un gouvernement qui fait maintenant exactement le contraire de ce qu’il a promis au printemps?
Ce que M. Berset a présenté avec la prime de 50 francs pour se faire vacciner est répréhensible. Le Conseil fédéral veut employer 1700 personnes pour inviter la population à prendre le vaccin. De nombreux spécialistes et scientifiques mettent en garde contre cette stratégie à sens unique, mais ils ne sont pas écoutés.
Agriculture, «sans OGM»
Le Conseil a refusé de réduire de 50% le quota d’importation de vins étrangers. Au lieu de cela, le Conseil demande une promotion supplémentaire de la vente de vin national.
En Suisse, les organismes génétiquement modifiés (OGM) ne peuvent être cultivés qu’à des fi ns de recherche. La prolongation du moratoire jusqu’en 2025 a été approuvée. Contrairement à la campagne de vaccination, l’agriculture peut continuer à se dire «sans OGM».
Politique étrangère
La motion d’ordre de Christian Wasserfallen (PLR BE) visant à traiter le milliard de cohésion dès la session d’automne et non à la session d’hiver comme prévu ne laissait rien augurer de bon. Le PLR, la Gauche et le Centre veulent transférer en toute hâte l’argent durement gagné des contribuables à l’UE – tandis que cette dernière continue de discriminer la Suisse (bourse, échange d’étudiants, programmes de recherche). Il siérait bien au Conseil fédéral de montrer un peu plus de confiance en soi vis-à-vis de l’UE.
Transports
Avec l’accord des partis de la gauche, des verts et du centre, les billets d’avion ne seront désormais remboursés que si le voyage en train dure plus de six heures. La même semaine, les conseillers nationaux du PS, Wermuth, Molina et Pult se sont rendus en avion à Berlin pour féliciter leurs camarades allemands de leur succès électoral. «Ma foi, dans ce cas, on n’a pas pu faire autrement…» fut l’explication lapidaire. Politique climatique tangible!
Loi sur le CO2
Après le «Non» du peuple à la loi révisée sur le CO2 le 13 juin, il fallait trouver une solution provisoire pour les objectifs de réduction du CO2 jusqu’à fin 2024. L’ensemble des motions minoritaires n’a eu aucune chance.
Extrémisme de gauche
Le groupement Antifa (Action antifasciste) ne sera pas interdit: Le Conseil a rejeté un postulat correspondant d’Andreas Glarner (UDC/AG). Selon Viola Amherd, ministre de la Défense, la scène d’extrême gauche est toutefois à prendre au sérieux; on ne peut toutefois pas discerner une menace aiguë pour l’État. Selon Glarner, l’Antifa dicte «quelles manifestations sont autorisées et lesquelles ne le sont pas» par des actions perturbatrices violentes contre ceux qui ne pensent pas comme eux.
Nouvelle réglementation du don d’organes
Le principe du consentement présumé a été adoptée dans le contre-projet indirect à l’initiative populaire «Promouvoir le don d’organes – sauver des vies». Cela signifie que toute personne qui ne souhaite pas faire don de ses organes après sa mort doit le déclarer explicitement.
Andreas Gafner, conseiller national
impulsion no. 5 – novembre 2021
Session d’été au Juin 2021
Dernières interventions
- 2 interpellations et une motion
Heure des questions. Question: Trois millions de francs pour Gaza
“Le Conseil fédéral a indiqué débloquer trois millions de francs en faveur de l’aide d’urgence à Gaza. Même si cette somme sera allouée indirectement via le CICR, le Fonds humanitaire de l’ONU et l’UNRWA, rien ne garantit pour autant qu’elle sera utilisée de manière ad hoc. Comment le Conseil fédéral fait-il en sorte qu’elle serve effectivement à l’aide d’urgence et qu’elle ne soit pas détournée par le Hamas à des fins guerrières (par ex. ciment pour construire un ” tunnel terroriste “, trafic d’armes) ? “
- La réponse du Conseil fédéral n’existe qu’en allemand.
« Pas de petits jeux au détriment de la stabilité »
»
Aménagement du territoire, budget, pénalisation du mariage, avions de combat, élections fédérales: le nouveau conseiller national UDF Andreas Gafner, a tout de suite goûté au «programme complet». Le choix de la composition des groupes parlementaires et celui des commissions étaient d’autres points forts.
J’ai débuté ma nouvelle fonction avec l’ouverture de la 51e législature le 2 décembre 2019 et la prestation de serment. C’est vraiment impressionnant pour un nouveau député d’entrer dans le majestueux Palais fédéral et d’y évoluer. Après les points constitutifs à l’ordre du jour et la prestation de serment de tous les élus, nous sommes entrés dans les sujets politiques.
Démolition (trop) coûteuse, budget
L’une des premières opérations a été une nouvelle tentative de révision de la loi d’aménagement du territoire. Le débat d’entrée en matière s’est presque transformé en une consultation détaillée. L’objectif réel est de stabiliser le parc immobilier en dehors des zones de construction, voire le réduire – grâce à une démarche de compensation: toute construction d’un nouveau bâtiment d’exploitation, devrait être compensée par la démolition d’un autre bâtiment. Avec 108 voix contre 83 il a été décidé de ne pas entrer en matière. Le budget prévisionnel de la confédération 2020 table sur un excédent de recette de 440 millions, avec des revenus de 75,7 milliards. Diverses propositions d’économies, comme le plafonnement des coûts salariaux du personnel fédéral à 6 milliards, ont été rejetées par la majorité, tout comme les demandes de dépenses supplémentaires pour l’égalité. Étant donné que la Confédération a pu réduire sa dette de 25 milliards de francs ces dernières années, le ministre des finances Ueli Maurer s’est montré prudemment optimiste.
Autres dossiers épineux
Nouveaux avions de combat:
Les deux Conseils se sont prononcés pour un crédit de 6 milliards de francs pour l’achat de nouveaux avions de combat. La majorité au Parlement prend au sérieux la défense contre les menaces aériennes. Le volume d’investissement doit être contrebalancé par 60% de transactions compensatoires, c’est à dire au moyen de commandes à des entreprises nationales. Les détracteurs de l’armée ont déjà annoncé un référendum.
Service civil,
le facteur de conversion été augmenté et passé 1,1 à 1,5. Ceci signifie que 1,5 jour de service civil doit être accompli pour chaque jour de service militaire non effectué.
Pénalisation du mariage:
la question de l’imposition équilibrée pour les couples et les familles occupe la politique depuis 30 ans. Le projet préparé par le Conseil fédéral a malheureusement été rejeté pour des raisons politico-sociales. Cela signifie que les couples mariés et les familles sont pénalisés et continuent de payer 1,5 milliard de francs de trop par an.
Loi sur les stupéfiants:
le Conseil national a opéré un tournant à gauche, ce qui introduit de nouveaux accents. Ce que l’on appelle un «article expérimental» permet au gouvernement fédéral d’approuver provisoirement l’approvisionnement en cannabis, afin d’étudier l’effet sur la santé et les comportements liés à la dépendance. Sous le couvert de la science, les cercles de gauche et des libéraux veulent introduire la légalisation du cannabis par la petite porte.
Hydroélectricité / tournant énergétique:
les deux Conseils ont approuvé l’initiative parlementaire Rösti, qui demande que l’état actuel et non l’état d’origine, soit utilisé comme base d’évaluation lors de l’octroi de concessions pour l’évaluation de l’impact environnemental de futurs projets. Cette décision a été prise le jour de la fermeture de la centrale nucléaire de Mühleberg, par un vote avec 96 à 95, grâce à la voix prépondérante d’Isabelle Moret, présidente du Conseil national. Reste pour moi un mystère, comment la Gauche et les Verts veulent opérer la transition énergétique.
Exploiter le potentiel de la dendroénergie:
la motion d’Erich von Siebenthal, déjà approuvée par le Conseil national, vient d’être approuvée par le Conseil des États. Le potentiel des réseaux de chauffage au bois et de la production d’électricité à partir du ligneux, matière première renouvelable doit être soutenu.
Élection du Conseil fédéral et des juges:
l’Assemblée fédérale s’est réunie deux fois au cours de la session d’hiver, pour élire le Conseil fédéral de cette législature.
Le bluff des Verts, l’attaque de Regula Ritz contre le siège du conseiller fédéral Ignazio Cassis s’est avérée être une tempête dans un verre d’eau. Il était clair pour moi que je ne participerais à aucun petit jeu. Une majorité a opté pour la continuité, confirmant la stabilité de notre système politique suisse.
L’élection des juges du Tribunal pénal fédéral de Bellinzone a fait les gros titres au préalable. Les irrégularités présentées par les médias se reflètent clairement dans le vote de l’Assemblée fédérale. Les nombreux bulletins vides sont une invitation à s’attaquer immédiatement aux dysfonctionnements dénoncés.
Conclusion
Ma première session a été passionnante et mouvementée. J’ai rencontré et fait la connaissance de nombreuses personnalités nouvelles et intéressantes. J’ai aussi pu apprendre comment sont gérées et traitées les affaires et quel genre d’intervention est le plus efficace pour quel cas. J’ai été bien accueilli dans le groupe UDC et je me suis bien installé. À partir de janvier, je collaborerai à la Csec (Commission de la science, de l’éducation et de la culture).
Andreas Gafner, Conseiller national, impulsion no. 1 – janvier 2020
Recommandations pour la votation du 24 novembre2024
Aménagement des routes nationales
Droit du bail : sous-location
Droit du bail : résiliation pour besoin propre
Financement des prestations de santé